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 J'ai du nouveau!

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papillon
arbuste
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Date d'inscription : 04/09/2005

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MessageSujet: J'ai du nouveau!   J'ai du nouveau! Icon_minitimeMar 26 Sep - 20:28

Comme j'en ai déjà parlé recemment à STL, je vous propose un sujet sur une expo à laquelle j'ai assisté sur le photojournalisme... Dites-moi ce que vous en pensez svp! (Attention, très long!)


Avis aux amateurs de photoreportage !
Pour ceux qui apprécient (voire affectionnent tout particulièrement )le photojournalisme, il y avait une expo à ne pas manquer à Perpignan. Il s’agit de Visa pour l’Image, du 2 au 17 septembre pour la 18ème édition.
C‘est un Festival Internationnal qui a lieu chaque année et regroupant les plus grands photojournalistes au monde.
Mais avant de vous parler plus en détail des œuvres que j’ai pu voir (pas tout, trop de trucs, pas assez de temps…) je vais d’abord vous présenter un peu mieux l’expo en général, en vous faisant part de l’édito qu’à rédigé le directeur lui-même (je vous livre le texte tel quel).
Je la trouve très juste, très repésentative et je ne pourrais pas mieux faire en terme de présentation.

" MAJEURS !
18 ans. Enfin ! Majeurs.
Nous ne pensions pas, en 1989, lors de notre première édition, que Visa pour l’Image allait devenir un si un beau bébé, puis un adolescent agité, et aujourd’hui, un jeune adulte, toujours passionné, engagé, militant… 18ans, et nous nous battons, encore et toujours, pour essayer de redonner une hiérarchie à l’information.
Cahque année, nous nous sommes entendus répéter que le photojournalimse était en train de mourir, balayé par la télé, entre autres… Tous les ans, nous avans dû affirmer le contraire, haut et fort !
En regardant derrière nous, lorsque l’on pense à tous les " jeunes " photographes qui se sont révélés à Perpignan, et qui sont aujourd’hui parmis les meilleurs professionnels, on reste plutôt confiants.
Oui, il ya encore du travail. Beaucoup de travail.
Tant que le coup de boule de Zidane (et que personne ne vienne nous demander de prendre partie, pour ou contre !) passera dans les médias avant la reprise d’un conflit entre Israël et le Liban, Visa pour l’Image aura le devoir de rassembler cette professin pour faire le point.
Regarder, montrer, découvrir, faire reconnaître des reportages qui aident à comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Alors, Visa pour l’Image, adulte ?
Soyez tranquilles ! Nous continuerons à nous battre pour que les photographes puisset vous montrer leurs sujets.
Vous pouvez nous faire confiance ! Ce n’est pas parce que nous sommes majeurs que nous allons devenir raisonnables.
Jean-François LEROY
21 Juillet 2006. "

Et oui, ainsi est cette expo, militante et puissante de par la qualité de ces reportages (sujets traités et photos géniales), mais bon, comme toujours tout n’est pas bon, il faut savoir trier…
Je vais essayer de vous faire partager ce que j’y ai vu.

-Eric Baudelaire, The Dreadful Details, 2photos présentées sous un format d’au moins 2mètres sur 1,50, représentant la detresse, le chaos de la guerre, le traumatisme, la violence… 2 photos très puissantes, frappantes, crues, montrant sans détour l’horreur et les dégâts engendrés par l’armée… sur deux instants et par le détail, on en prends plein la gueule, la dure réalité nous reviens en plein dans la face…

-Stanley Greene, Voyage au Pays de la haine.
Photographe ayant accompagné des G.Is principalement pendant leurs opréations en Irak.
Personnellement, j’ai moins apprécié mais il y a un avantage indéniable à cette vue de l’intérieur : des choses nous sont bien sûr révélées de leurs quotidiens, et même étant au courant de beaucoup de leurs dérives ou états d’esprit , je n’ai pas pu m’empêcher d’épprouver un dégoût profond pour certains de ces hommes qui pensent la geurre comme un jeu. C’est quand même très intérressant une fois qu’on a trié un peu ces photos…

-James Hill, Quelques part entre guerres et paix
J’en ai retenu quelques images vraies, parfois marquantes, sur la réalité des situations en Tchétchénie,Afganistan, Irak, notamment… Désolée pour le peu de commentaires sur ce photographe, mais je n’en retiens que peu d’éléments donc je ne préfère pas fabuler à partir de casi-rien.

-Hiromi Nagakura, Massoud, ou l’invincibilité de l’esprit.
Comme on peut le contater d’après le nom de l’expo, il s’agit d’une ode au commandant Massoud par le photographe japonais Nagakura qui l’a accompagné durant plusieurs années et sur plusieurs luttes contre les talibans. Belle expo, mais à mon goût trop centrée sur le personnage mythique de Massoud lui-même et pas assez sur son combat (pas assez d’infos autour de cette expo, ce qui manquait pour remettre correctement ses actions dans leurs contextes aux yeux de tout le monde) et le combat de beaucoup d’autres Afghans.
Ce manque d’informations était très dommage mais ça n’en reste pas moins un bon hommage.

-Henri Huet, Rétropective.
C’est très différent pour Henri Huchet, photographe de guerre Français, mort en 1971 aux côté de Larry Burrows, dans un trajet en hélicoptère auprès de soldats engagés dans la guerre au Vietnam.
Il a laissé derrière lui des instantanés qui comptent parmis les meilleurs sur cette guerre, travail en noir et blanc, pris avec un regard très sensible envers une population souffrant des affres du conflit.
J’ai beaucoup apprécié son travail.

-Jean-Luc Manaud, Chroniques Sahariennes.
A mon avis l’un des meilleurs photographes de cette expo. Il a exploré pendant 30ans le désert Saharien (depuis 1977) et ainsi rendu au regard de l’Occident des images oscillant entre poésie et réalisme.
Poésie par la qualité de ses photos, marriant jeux de lumières, de couleurs (particulièrement vives et prenantes dans ce type de paysage) mais aussi de formes.
Réalisme par rapport au compte-rendu que ses photos présentent sur la réalité économique, quotidienne et traditionnaliste des peuples nomades (touareg, par exemple…)
De ce fait, elles mêlent également un brin d’humour, de décalage mais parfois compensé par une gravité qui ne prête bien sûr pas à rire.
Bref, étant très sensible à la qualité esthétique d’une photo (qui malheureusement et paradoxalement peut aussi, à mon avis, se retouver dans la mort et l’horreur de la guerre –mais ici ce n’est guère le cas-) mais aussi à son aspect purement réaliste, je suis passionnée par le subtil mélange de ce qui fait de vraies photos de reportge et donc emerveillée devant le travail (pour le moins de qualité) de ce très grand reporter.

-Elliott Erwitt, Personal Best.
Photographe anglais, dans les années 50 à 80 (env.), dont l’œuvre trahissent un humour -parfois noir mais presque toujours excellent,- et un regard malicieux : par le simple pouvoir d’un cadrage différent, Elliott Erwitt réussit à nous faire sourire –voire franchement rire- devant ses clichés, tirés d’une vie plutôt mondaine, mais qui ne manque pas de dérision si on suit la pensée du photographe.
C’est carrément génial ! (et voilà donc pour le 2ème que j’ai adoré) J

Voilà, si vous avez des infos ou des avis à faire parvenir à propos
de cette expo, n’hésitez pas, svp!
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